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D'une
réelle volonté d'indépendance aux Terrorismes.
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La première victime de
la lutte armée au Pays basque fut le garde civil José
Pardines, pris dans une fusillade en juin 1968. Le même été,
les séparatistes commirent leur premier attentat mortel, qui
visa un policier particulièrement " dur ", Meliton
Manzanas. a) Chronologie 1959 :
le mouvement Euskadi Ta Askatasuna (ETA, Patrie
basque et liberté) est créé sous la dictature franquiste
par des opposants aux conservateurs du Parti nationaliste basque. L'ETA
s'engage à lutter pour l'autodétermination basque. 1968 :
premier assassinat planifié de l'ETA. La
victime, Meliton Manzanas, dirige la police dans la ville basque de
Saint-Sébastien. 1970 : procès de Burgos où 6 militants d'ETA sont condamnés à mort puis graciés au dernier moment par Franco. 1973 :
le président du gouvernement, Luis Carrero
Blanco, successeur désigné de Franco, meurt dans un attentat
à la voiture piégée à Madrid. 1978 : naissance de la coalition d'extrême gauche Herri Batasuna (Unité Populaire), avec l'appui de la fraction "dure" d'ETA. La constitution espagnole est adoptée par référendum. 1979 : Le Pays Basque se dote d'un statut d'autonomie. 1980 :
l'année sanglante ; au total, 118 personnes
sont tuées dans des opérations de l'ETA. 1982 :
le Parti socialiste remporte les élections
législatives. 1983 :
des membres des forces espagnoles de sécurité créent
les Groupes antiterroristes de libération (GAL) pour lutter clandestinement
contre l'ETA ; entre 1983 et 1987, les GAL sont responsables de la mort
de 28 personnes de part et d'autre de la frontière entre l'Espagne
et la France. Juin 1987 :
l'explosion d'une bombe dans un supermarché
de Barcelone tue 21 personnes ; les séparatistes présentent
leurs excuses pour cette " erreur ", l'attentat le plus meurtrier
de l'histoire de l'ETA. Mai 1991 :
l'explosion d'une bombe dans une caserne de Barcelone
fait 9 morts et 45 blessés. Août 1995
: la police déjoue un projet d'attentat
contre le roi Juan Carlos à Majorque. Juin 1996 : l'ETA
déclare une trêve d'une semaine pour tenter d'entamer des
pourparlers avec le nouveau gouvernement Aznar ; la trêve s'achève
sans résultat. Juillet 1997 :
un conseiller municipal basque, Miguel Angel Blanco,
est enlevé par l'ETA, qui réclame en échange de
sa liberté le regroupement des détenus basques ; il est
tué deux jours plus tard ; six millions de personnes manifestent
dans toute l'Espagne pour dénoncer l'ETA. Septembre 1998
: l'ETA proclame une trêve. Juin 1999 :
le gouvernement révèle les premières
discussions directes avec l'organisation séparatiste depuis 1989. Août 1999
: l'ETA annonce la suspension des pourparlers
avec Madrid. 28 novembre 1999
: l'ETA proclame un cessez-le-feu jusqu'au
3 décembre. 20 décembre
1999 : l'interception d'une camionnette
bourrée d'explosifs se dirigeant vers Madrid confirme la fin
de la trêve ; une seconde camionnette est découverte trois
jours plus tard. 21 janvier 2000
: un officier est tué dans l'explosion
d'une voiture piégée à Madrid, c'est le premier
assassinat depuis la trêve. 22 février
2000 : un responsable politique socialiste
et son garde du corps sont tués dans l'explosion d'une voiture
à Vitoria, la capitale du Pays basque espagnol. 7 mai 2000 :
le journaliste José Luis de la Calle est abattu devant son domicile
à Andoain. 4 juin 2000 :
Jesus Maria Pedrosa, dirigeant local du Parti
populaire, est abattu à Durango. 12 juillet 2000
: neuf personnes
sont blessées dans l'explosion d'une voiture piégée
dans le centre de Madrid. 15 juillet 2000
: José
Maria Martin Carpena, conseiller municipal du Parti populaire à
Malaga, est abattu devant chez lui. 29 juillet 2000 :
le socialiste Juan Maria Jauregui, ex-gouverneur
de la province basque de Guipuzcoa, est abattu dans un café de
Tolosa ; il meurt peu après son hospitalisation. 7 août 2000 :
une voiture bourrée d'explosifs et d'armes
explose à Bilbao, tuant quatre membres présumés
de l'ETA. 8 août 2000 :
le président du patronat de la province
basque de Guipuzcoa, José Maria Korta, est tué par l'explosion
d'une voiture piégée sur le parking de son entreprise
à Zurmaia. 9 août 2000 :
un sous-officier de l'armée de terre, Francisco
Casanova Vicente, est tué par balles à Pampelune. | ![]() |