D'une réelle volonté d'indépendance aux Terrorismes.

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Sources







 

LES ACTIONS POLITIQUES


Face à l'offensive la plus meurtrière lancée par l'ETA depuis une décennie, le gouvernement et l'opposition espagnols se sont consultés, jeudi 10 août 2000, sur les moyens de traiter la crise. Le chef du gouvernement conservateur, José Maria Aznar, a juré de ne pas mollir face à l'organisation séparatiste armée. Quant au nouveau dirigeant socialiste, José Luis Rodriguez Zapatero, il a de nouveau offert le soutien de son parti dans la lutte contre le terrorisme. Au cours de cette réunion d'"urgence" convoquée à la demande de M. Zapatero, le gouvernement a, selon la télévision nationale, informé les socialistes d'un renforcement des dispositifs de sécurité sur l'ensemble du territoire espagnol, en particulier à Madrid et dans les stations balnéaires, bondées au mois d'août.
Dans un communiqué publié vendredi 11 août par le journal basque Egunkaria, l'ETA a revendiqué douze attentats, commis entre le 9 mai et 29 juillet 2000. Ces attentats ont fait deux morts : l'ancien préfet socialiste de la province basque du Guipuzcoa, Juan Maria Jauregui, tué le 29 juillet près de Saint-Sébastien et accusé de travailler ces dernières années pour le compte des " services secrets " espagnols en Amérique latine ; un conseiller municipal du Parti populaire (au pouvoir à Madrid) de Malaga, José Maria Martin Carpena, tué le 15 juillet.
Les activistes ont revendiqué également la pose d'une bombe, le 12 juillet 2000 à Madrid, " contre des biens économiques français et espagnols ", provoquant d'importants dégâts dans les grands magasins français FNAC et espagnol Corte Ingles.


Les actions politiques au sein d'Euskadi pour lutter contre le terrorisme et pour obtenir l'indépendance se font tous les jours. Les partis les plus importants sont Partido Nacionalista Vasco - Eusko Alkartasuna, Partido Popular, Partido Socialista de Euskadi - Euskadiko Eskerra, Euskal Herritarrok, Izquierda Unida - Ezker Batua. Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous :

C'est donc Juan José Ibarretxe qui a été réélu à la présidence du gouvernement basque, au terme d'un deuxième tour de scrutin. Fort de sa victoire aux élections régionalesi, le Parti nationaliste basque (PNV) gouvernera toutefois en minorité, car il n'a pas obtenu la majorité absolue. Lors de son discours d'investiture, Juan José Ibarretxe a lancé un appel au dialogue au Parti populaire et au Parti socialiste.

Le sujet le plus épineux, et le plus polémique de tous, reste donc celui de l'autodétermination. Car si les partis non nationalistes ne voient pas d'un mauvais œil les propositions en matière de pacification et sont même prêts à apporter leur collaboration, ils critiquent durement en revanche les aspirations de souveraineté du Parti nationaliste basque, estimant que la lutte principale doit être celle livrée contre le terrorisme de l'ETA sans mêler à cela la question de l'autodétermination.

Mais pour l'instant, seuls le Parti socialiste et le Parti populaire ont signé ensemble un pacte antiterroriste.

Vous pouvez télécharger "Les bases pour une transition démocratiques en Euskal Herria" selon Euskal Herritarok en janvier 2001. Télécharger ICI


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